La course camarguaise

Chaque année de nombreuses courses camarguaises rassemblent les passionnés de la Bouvine. La Cocarde d'Or, la plus prestigieuse d'entre elles, constitue l'épreuve reine que tous les raseteurs rêvent de remporter.


De début avril à fin octobre
les courses ont lieu dans les arènes d’Arles et des petits villages autour d’Arles. Chaque année, le premier lundi de juillet, a lieu la Cocarde d’or (qui vit le jour le 2 juillet 1928) dans les arènes d’Arles.
Il s’agit de la course « phare » de la saison taurine, la grande et belle fête de la bouvine et la plus prestigieuse des courses camarguaises.
Cette année la 89e Cocarde d'Or aura lieu le 03 juillet 2023. La finale du trophée des As a lieu à Nîmes début octobre, une année sur deux.


Un petit historique de la course :
A l’origine de la course est le « jeu taurin » : animaux de toutes sortes et valets de ferme se mêlent pour combattre et jouer avec le taureau. Le plus ancien témoignage sur l’origine de la course camarguaise remonte en 1402 à Arles : une course avait été donnée en l’honneur de Louis II, comte de Provence. Un peu plus tard, vers la fin du 19ème siècle, l’on passe à un jeu taurin moins cruel où l’homme seul joue avec le taureau : on fixe les attributs sur les cornes du taureau (fleurs, foulards, cocardes tricolores aux couleurs de la manade) destinés à être enlevés par les jeunes amateurs.
C’est dans les années 1890 que les éleveurs de taureaux prennent conscience de l’importance de la race de taureau «Camargue » qui grâce à sa morphologie et à sa combativité, le prédispose à la course plutôt qu’au travail ou à la production de viande. Ainsi dès le début du siècle, dans de petites arènes de fortune, des taureaux de grande qualité s’affrontent à des hommes passés maîtres dans l’art du raset. On commence alors à fixer une cocarde sur les cornes du taureau et des primes sont attribuées à celui qui ira décrocher l’attribut : c’est la course libre. Un règlement concernant les cocardes et les crochets est alors adopté. Seuls les vrais raseteurs habillés désormais de blanc sont acceptés en piste. De nouveaux attributs seront rajoutés un peu plus tard. La Fédération Française de la Course Camarguaise est actuellement l’instance officielle qui règlemente l’ensemble des courses.

Le taureau camarguais

Fougue, intelligence et vitesse sont les qualités du taureau Camargue...

... qualités qu’il exprime dans la course camarguaise ou course libre. La course libre fait partie intégrante des traditions camarguaises, elle soulève les passions et déplace les foules. 

En effet contrairement à la corrida c’est le taureau qui est mis à l’honneur et non pas l’homme, même si parmi les razeteurs il y en a de très célèbres. Ces taureaux sont de véritables héros, qui effectuent parfois de véritables carrières. 

Chacun porte un nom et c’est ce nom qui est inscrit sur les affiches de courses camarguaise, contrairement aux corridas, où seuls sont inscrits les noms des matadors. Certains ont même leur statue érigée dans des villages comme Goya, d’autres comme Rami, ont leur tombeau dans le mas où ils ont vécu toute leur vie.

Environ 18 000 à 20 000 taureaux sont élevés dans plus de 150 manades, dont au moins la moitié ont un effectif de plus de 100 têtes. La production de race Camargue ("raço di biou") est avant tout destinée aux spectacle taurins (course camarguaise, abrivado, bandido).

Infos utiles :

Fédération Française de la Course Camarguaise

485, rue Aimé Orand
30000 Nîmes
Tél. : 04 66 26 05 35
Fax : 04 66 26 18 24

http://www.ffcc.info/
L'école de Raseteurs d'Arles

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