Ce lien si particulier qui unit les artistes à Arles n’a rien de contemporain.
En 1796, auréolé de son Grand Prix de Rome (Grand Prix de l’Académie Royale de peinture et de sculpture), Jacques Réattu revient s’installer dans sa ville natale, Arles. Il investit les bâtiments du Grand Prieuré de l’Ordre de Malte pour en faire son atelier de création. La plupart de ses oeuvres n’ont pas quitté ces murs... L’imposante bâtisse est devenue depuis le Musée Réattu.
Un siècle plus tard, un autre artiste, Léopold Lelée, dit Léo Lelée, originaire de Mayenne, entend parler d’Arles par un ancien camarade, l’aquarelliste et scupteur Gaston de Luppé. L’accent chantant, les promesses de soleil et de belles Arlésiennes finissent de le convaincre. Le voici qui débarque à Arles et se passionne pour la culture, les traditions, et notamment le costume des Arlésiennes. Devenu ami du poète Frédéric Mistral, Léo Lelée devient peintre en titre de la Ville d’Arles. On retrouve quelques unes de ses oeuvres et illustrations au Museon Arlaten (fondé par Frédéric Mistral).